vendredi 24 avril 2009

Moi tarzan, toi Jane! Le RESPECT des différences

Trouvez-vous que la différence entre les hommes et les femmes est si grande qu’on pourrait penser que de se rejoindre est presqu’impossible? Il y a tant d’éminents docteurs et de renommés philosophes qui se sont penchés sur la question. Des tablettes complètes de livres sont disponibles sur le sujet dans les librairies. Quelques-uns sont devenus des «best sellers» tel que «les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus». Il semble tout de même que de nos jours il soit de plus en plus difficile de vivre nos différences.

On a catégorisé les rôles de chacun dans un couple. Tarzan était chasseur et Jane était celle qui s’occupait des enfants et du foyer. Quand est-ce que tout cela a commencé à dérailler? Même aujourd’hui, en 2009, dans certains pays, les Jane de ce monde sont considérées comme des moins que rien. Le regard posé sur les enfants est celui de citoyens de troisième classe. Pourquoi des Tarzan croient que Dieu peut aller se reposer quand ils sont présents? Pourquoi certaines Jane ont décidé de faire payer tous les Tarzan en conséquence d’une déception? Il y a tant d’abus!

Je crois personnellement que la solution se trouve dans le mot « R E S P E C T ». En naissant, un cours de respect 101 devrait être donné à chacun d’entre nous, qui pourrait s’échelonner sur plusieurs années. Ce mot est probablement le plus incompris de la langue française. C’est que, voyez-vous, il a tellement une large définition. Il y a le respect de soi, des autres, des objets, de la planète, des autre habitants qui y vivent, des animaux, des insectes, des végétaux…et ma liste pourrait se poursuivre indéfiniment. On voit de l’abus dans toutes les sphères. On parle de l’irrespect envers les gens âgés. Laissez-moi vous raconter une histoire de respect. Quand je dis que les enfants apprennent par l’exemple…

Cornélius devait avoir sept ou huit ans quand il a gagné un concours de dessins de Pâques dans une épicerie renommée. On me téléphone pour qu’il vienne chercher son prix. Comme je sais que Cornélius manque de confiance en lui et souffre un peu d’angoisse quand il lui faut s’exprimer je saute sur l’occasion de le laisser se débrouiller. Je me stationne devant l’épicerie et j'explique à Cornélius la manière d’agir pour aller réclamer son prix. «Ce n’est pas compliqué Cornélius, tu te présentes au comptoir de courtoisie, là ou on y vend les billets de loterie, tu te nommes et tu dis à la dame qu’on a téléphoné à ta maman pour annoncer que tu as gagné!» Tu sauras à ce moment-là ce quel sera le prix. Cornélius s’exécute, avec une boule dans le ventre, mais l’idée de savoir ce qu’était son prix lui a donné le courage nécessaire d’agir. Cheetah et moi attendons inquiets dans l’auto. À mesure que le temps passe, l’inquiétude grandit. Constatant que trop de temps passait et que Cornélius ne revenait pas, Cheetah et moi avons décidé d’aller jeter un coup d’œil. Nous entrons dans l’épicerie et nous observons…Il y a Cornélius sur le bord du comptoir de courtoisie, et une file de personnes âgées qui veulent des billets de loterie. Sans tenir compte que Cornélius était arrivé avant, les voilà qu’ils font comme si il était transparent. La préposée au comptoir de courtoisie aussi faisait comme si Cornélius n'était pas là. Elle sert une et une autre personne derrière Cornélius. Je me suis dit que ce devait être un mauvais rêve de voir autant d’adultes agir de la sorte. Je m'’approche et je communique ouvertement mon désaccord sur la manière de traiter un enfant. Je leur dit : « Vous irez vous plaindre après ça que les enfants d’aujourd’hui n’aient plus de respect pour les personnes âgées et moi je vous répondrai qu’ils n’ont pas eu l’exemple de votre part! ». J’étais outrée de constater que la préposée aussi ne tenait pas compte de l’enfant. Une dame aux cheveux argentés est venue me féliciter d’être intervenue, car disait-elle, elle avait elle-même constaté qu’aucun de ces adultes n’avait fait preuve de courtoisie.

Moi, Jane, je dis que peu importe l’âge qu’on a, quand on se sent respecté dans la vie, on est encouragé à respecter les autres. Sinon, c’est là que s’achève la paix et que commence l’abus qui est le malaise de trop nombreuses humiliations. Si le malaise n’était pas présent dans notre société, autant de lois n’auraient pas été nécessaires pour la protection des hommes, des femmes et des enfants. Un humain, ça n’a pas de prix, même si il y en aura toujours pour flairer une affaire. Presque quotidiennement, je trouve une occasion d’approfondir, pour mes petits singes, la définition du mot respect. Je suis certaine que j’arriverais facilement à enseigner toute une année cette matière! Pourquoi le cours respect 101 n’a-t-il pas été intégré dans notre chère réforme?
"Nous sommes profondément blessés quand on ne nous respecte pas; pourtant, au fond de son cœur, aucun homme ne se respecte beaucoup lui-même." -Mark Twain
Une chronique sur le respect maintenant? J'y vais peut être un peu fort…qu’en pensez vous?

1 commentaire:

  1. Jane ne te pose même pas la question. Je suis de ton point de vue. Pour les autres, bien je les R-E-S-P-E-C-T-E ....Bien bas...Ils comprendront bien un jour...

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