jeudi 29 avril 2010

Quand est-ce que va cesser la prise de nos enfants en otage? Encore des moyens de pression des enseignants?

C’est aujourd’hui que je dénonce une situation qui commence à me faire suer! J’en ai marre…et le dénouement était à prévoir! Voici la situation. Depuis quelques semaines, les enfants reviennent de l’école dix à quinze minutes plus tôt. Chaque fois, ils franchissent le seuil de la porte en annonçant qu’ils ont gagné quelques minutes à cause des moyens de pression des enseignants! Une fois, deux fois, je ne disais rien. Mais là, ça va faire! Le dire à qui? Moi qui chiale à deux enfants qui sont plutôt heureux de la chose, mettons-nous à leur place, je décide de me plaindre ici sur mon blogue. Qu’est-ce que je peux espérer de plus qu’un soulagement? Probablement pas grand-chose!

J’ai bien tenté de leur expliquer à mes enfants les enjeux de la situation, que c’est tous nous qui payons avec nos taxes le salaire de ces enseignants. Je ne discute pas de leurs conditions, et même des salaires, des programmes. Je ne discute pas de la pertinence. Mais je discute des moyens!

Je sais, mes enfants sont terriblement tannés de m’entendre me plaindre des conséquences engendrées par cette réforme que nous n’avons jamais demandée. C’est un fait que le gouvernement n’a pas consulté ni écouté, ni les parents, ni les enfants, ni les enseignants dans cette situation. Mais vous rendez-vous compte, chers enseignants, que c’est au bout du compte les enfants qui payent. Ne me dites pas qu’il n’y a pas d’autres moyens de vous faire entendre? Vous êtes des milliers, avec autant de moyens créatifs, vous ne me ferez pas croire qu’aucune action ne peut être entreprise autre que de prendre les enfants en otage! Quelques minutes ne changeront rien, me direz-vous? Vous vous arrangerez pour accélérer l’apprentissage de la matière et ainsi rattraper le temps perdu? Et ma réponse est que c’est mon jeune qui a eu besoin de récupération que j’ai payée en surplus de mes poches. Je poursuivrai en disant que ce n’est encore pas les privilégiés, mais ceux qui en arrache qui payent pour. Je vous dirais que si j’avais une entreprise, je ne tolérerais jamais que mes employés quittent leur travail plus tôt sans raison sans qu’aucune pénalité leur soit imposée. Aucun entrepreneur n’accepterait une telle situation. Alors que nous, parents, devons être témoins du temps littéralement volé à même l’éducation de nos enfants. C’est un scandale!

Je n’ai qu’un simple blogue pour me plaindre! Et je vais m’en servir, pourquoi pas? Parce que la grande question qui se pose est : encore combien de temps ces enseignants vont-ils continuer leur stratagème avant qu’on en parle? Car vous l’aurez deviné, c’est exactement le but recherché, que les parents fassent le sale boulot à leur place! En faisant des vagues, peu importe le moyen employé, ils seront peut-être écoutés par le gouvernement? Mais que ceci cesse immédiatement, nos enfants sont déjà en périls. Vous n’aurez jamais mon appui! Vos gestes sont immoraux! Vous agissez sans conscience des conséquences.



Les galas à la télé pour récompenser qu’une infime partie des artistes?


Depuis que nous avons le choix d’autant de chaînes de télé, d’émissions, de téléroman, d’histoires projetées sur nos écrans HD il me semble que nous devenons de plus en plus critiques par rapport à ce qui nous est présenté. Est-ce une bonne ou mauvaise chose? Je ne suis pas là pour critiquer la situation, mais pour essayer de faire prendre conscience aux auditeurs que nous sommes tout de même privilégiés par l’époque ou nous vivons. Nous oublions sans doute que les artistes qui nous divertissent demeurent des humains. Avez-vous remarqué cette tendance à la comparaison? Vous avez certainement lu comme moi que les critiques de l’animation du gala Artis ont placé ce gala plus bas que celui de l’année dernière. C’est là que le bas blesse. De mon point de vu, le gala Artis a été une réussite dans l’animation, même cette année. Certainement pas si on le compare à l’année dernière ou peut-être que la créativité était une coche plus haute. Alors, peut-on accepter cette année une animation correcte? On en demande peut-être un peu trop à nos artistes qui font leur possible pour nous divertir.

D’année en année, on fait une grosse histoire des artistes en nomination. Mais il y a tous les autres à qui nous devons des heures joyeuses de divertissements et qui ne seront même pas mentionnés.

C’était certainement touchant de voir Véronique Cloutier émue par la marque d'affection du public. Pour ma part, j'aime la manière dont Véro aborde professionnellement ses engagements. Que ce soit bon ou mauvais, elle a la franchise de le savoir et de l'admettre. Elle a prouvé mille fois son intégrité, plus besoin d'en rajouter. Le choix aurait pu être n'importe lequel puisqu'il est vrai que chacune de ses artistes était accomplie. Juste préciser que le vote de l'artiste féminine en était un par téléphone et internet, et non préalablement cumulé par des votes populaires via les journaux et une chaîne précise de restaurant. Il se peut donc tout de même qu'un nombre de fans des midis de Véro se soit mis en tête de s'occuper de la propulser. Est-ce grave? Pas du tout et cela envoi un message est clair....Véro aura â la côte peu importe ce que les autres diffuseurs peuvent penser!

J’ai été tout de même surprise de la réaction de Véro lors de l’acceptation de son trophée et même après. Il est vrai que ses propos étaient empreints de sagesse. Mais le fait de consacrer une personne pour un travail qu’elle fait bien peut aussi avoir un effet négatif. C’est une mode qui passe parfois rapidement. Pourtant, l’artiste n’aura pas changé.

Je suis certaine que Véro a le respect de la plupart des artistes, et ce, tout simplement parce qu’elle leur démontre du respect. Elle a gagné le respect du public aussi, qu’elle ne se prend pas pour une autre. Lorsqu’elle croise les gens dans la rue, elle leur sourit et les salue respectueusement, et c’est par expérience que je vous le dis, pas seulement basé sur des ouï-dire! Grâce à son émission, les midis de Véro, on a l’occasion quotidiennement de l’entendre se prononcer sur divers sujets. N’a-t-elle pas démystifié le côté glamour de son travail. Elle est authentique et ne cache pas son plaisir à évoluer dans ce métier. Mais avant tout, elle a démontré que chaque travail, si c’est une passion, a sa raison d’être. Que l’on soit une mère à la maison, ou qu’on ait acquis un titre professionnel qui suit notre nom, lorsqu’on écoute Véro, on se sent tous sur le même pied.

J’espère que Véro, suite à cette marque d’affection, saura pour longtemps qu’elle a la côte du public. Que pourrait-il lui arriver de pire dans ce métier qui ne lui est pas déjà arrivé et qui pourrait changer le regard du publique? Alors dans quelques années, lorsque la mode des animateurs aura changé, j’espère qu’elle ne se remettra plus en question. Ni elle, ni les autres artistes de notre belle télé qui contient le mieux…et parfois le pire! Et quand le pire est devant notre écran…il y aura toujours une manette de contrôle pour changer de chaîne, même plus besoin de se lever et d’aller tourner le piton!

Ce qui suit est une partie d'une conversation avec les enfants!

«Oui, oui « les singes » dans notre temps, il y avait maximum de douze chaînes puisque le bouton pour changer les postes n’avait que douze chiffres. Il fallait se lever pour changer de canal, ou pour ajuster le son. Ah oui, j’oubliais, les émissions étaient diffusées en noir et blanc. Non, non, ce n’était pas des montages! Ben oui, c’était beeeeen plate! Non, on ne voyageait en liane dans notre jeune temps! »

mardi 27 avril 2010

Spectacles de Luce Dufault au Club Soda, le temps s’est vraiment arrêté!

Je reviens sur les deux soirées des 21 et 22 avril derniers au Club Soda, que nous avons passés en compagnie de Luce Dufault. Les soirées furent exactement telles qu’anticipées. Nous avons effectué des voyages dans un univers musical rythmé à souhait et coloré de R &B. Des reprises, c’est toujours agréable d’en entendre puisque ça nous propulse vers un sentiment de nostalgie. Mais il est aussi vrai qu’un moment donné, on se tanne. Cependant, ce que Luce Dufault a repris est loin d’être des reprises comme les autres. Elle s’en est approprié, les a teintés de ses couleurs personnelles. Ces chansons auraient pu être écrites pour elle. Les arrangements géniaux faits par ses musiciens Jean Garneau et Jean-Sébastien Fournier donnent l’illusion que les chansons de Cindy Lauper, et même des Beatles, ont été réécrites personnellement pour Luce. J’avoue qu’avec l’ajout des cuivres et des percussions, la teinte était plus que réussie. D’abord, un spectacle de Luce Dufault accompagnée acoustiquement par ses deux comparses musiciens nous fait passer une soirée intemporelle. Finalement la dernière chanson du rappel qui était Halleluijah de Leonard Cohen, a fait descendre le ciel sur la terre! Un cadeau que Luce a certainement offert avec son cœur puisqu’on la voit rarement s’accompagner à la guitare. C’était sublime. Elle nous a fait découvrir l’univers de ses origines. Cependant, sans renier les chansons dans lesquelles nous somme habitué de l’entendre et à travers lesquelles elle a évolué. Je l’avoue, j’étais comblée d’entendre ma préférée «Belle Ancolie».

Je vous offre ici une séquence du spectacle. La chanson qu’elle chante a été dédiée à Robin. Robin est un admirateur du Royaume-Uni et dont la magie d’internet nous a permis de nous connaître. Comme quoi la musique peut aller au-delà des frontières. Aussi, quel bonheur ce fut pour nous d’avoir eu la chance d’assister à ce spectacle en compagnie de Cheetah et Cornelius. Ils ont eu la chance de découvrir un univers musical et des chansons qu’ils ne connaissaient pas. Ils ont apprécié la sortie en ville. J’en suis reconnaissante envers Robin qui nous a offert ses billets.

La tournée de Luce se poursuit. On peut consulter les dates de spectacles sur son site internet http://www.lucedufault.com/

Vous pouvez être assuré que nous y retournerons, Tarzan et moi, dans un avenir rapproché.

lundi 19 avril 2010

Le temps s’arrêtera pendant le spectacle de Luce Dufault!


C’est à bout de souffle que ce billet à été produit. Peut-être aviez-vous l’impression que j’avais abandonné l’écriture sur mon blogue? Pas du tout! Les idées de billets dansent dans ma tête et le temps me manque pour écrire. Parfois, dans une vie, il y a des périodes plus tranquilles où l’on a l’impression que rien n’avance, que tout reste en stagnation. Soyez assuré que celles-ci ne durent pas, même si l’on a tendance à l’oublier. S’ensuit une période ou tout se bouscule et une impression qu’il ne sera plus possible de saisir le temps s’installe.

Entre l’admission de Cheetah au CEGEP dans le programme de musique et des rencontres d’information qui sont nécessaires, du règlement d’une succession qui n’arrête plus de traîner et qui requiert toutes mes facultés de diplomatie, d’un nouvel emploi dont les étapes d’embauche ne finissaient plus de s’étirer, des rénovations d’urgences nécessaires à notre maison (n’est-ce pas une corvée de choisir des matériaux pour des réparations d’urgence? Il faut y sacrifier le plaisir de créativité pour se concentrer sur l’essentiel!), des nombreux rendez-vous d’entretiens préventifs nécessaires à ma carcasse vieillissante….ainsi que pour celles des voitures (c’est toujours des carcasses vieillissantes dont on parle ici!). Parlant d’entretien, avez-vous eu le temps de faire votre changement de pneus? Sans oublier l’entretien de la verdure qui commence à pousser? Je suis à bout de souffle! On dirait que je n’arrive qu’à effectuer l’essentiel et que tout le reste n’avance pas.

Entre-temps, la technonouille que je suis a réussi avec l’aide de son «mentor technologique» d’inscrire le blogue de Bravo Mom sur Facebook. Je suis très fière. Voici le lien au cas où tout à coup vous en auriez vous du temps devant vous à ne pas savoir quoi en faire. S’il vous prend l’envie de me laisser un petit mot, ne vous gênez pas.


Je terminerai ce billet en vous disant que c’est cette semaine que se passera la rentrée montréalaise du spectacle de Luce Dufault au Club Soda ces 21 et 22 avril. Tarzan et moi serons présents et nous avons bien hâte d’entendre sa chaleureuse voix. Pour avoir eu plusieurs fois la chance de voir cette grande dame en spectacle, j’anticipe une soirée haute en couleur à la hauteur de la qualité de son dernier album. Si vous n’avez rien à faire les soirs du 21 ou 22 avril prochains, n’hésitez pas à vous présenter. Voici le lien pour le Club Soda. Sinon, son album vous fera passer des moments forts agréables en nostalgie et en souvenirs avec un son que vous n’avez jamais entendu ailleurs, car la voix de Luce Dufault est unique.

http://www.clubsoda.ca/fr/spec-luce_dufault-153.php

mardi 6 avril 2010

Une soirée avec la relève – Diffusion des projets personnels secondaire V au programme d’étude international (PEI)


Mercredi dernier, c’était une soirée spéciale pour Cheetah et des dizaines d’autres élèves. Ils présentaient enfin leurs projets personnels pour lesquels ils ont travaillé plus d’une année. Ce projet est en quelque sorte la consécration de cinq longues années du secondaire dans un programme d’étude international (PEI). Déjà que le programme est très demandant à cause de son enrichissement, le projet personnel comprend beaucoup plus que la réalisation d’un projet qui doit viser plusieurs champs de compétences, mais en plus être un dépassement. À partir du concept qui doit être présenté par écrit, négocié et accepté par la coordonnatrice du PEI, l’élève a environ un an pour le réaliser et le produire. Il doit, par la suite, produire un rapport d’environ 4 000 mots décrivant toutes les étapes et ce que le projet lui a permis d’apprendre sur lui-même et sur ses compétences. Bref, c’est un travail colossal.

Cette introduction est pour vous mettre dans le contexte de la soirée. Plusieurs dizaines de projets présentés, tous aussi originaux qu’impressionnant. Des jeunes avec des idées inspirantes qui les allument, les passionnent et en disent beaucoup sur la relève. Il y a eu pour qui l’art culinaire les a inspirés. Certains ont eu à cœur de développer des projets environnementaux. D’autres, c’était la musique. Je parle d’un élève qui a créé de toute part une flûte traversière. Il va sans dire que c’est un virtuose de la flûte. Une autre élève a donné des ateliers de musiques et a documenté le tout dans un livre de «scrapbooking». Des livres de poésies, de sports, de musiques ont été écrits. Pour d’autres, c’est l’environnement qui les passionne. Une a fabriqué des sacs en tissus recyclés. Du patron, à la confection jusqu’à la production du rapport de procédure a été réalisé. Ce soir-là, les projets étalés devant eux, aucune des difficultés qu’ils ont rencontrées ne transparaissait.

Le projet que Cheetah a choisi est celui de produire un mini-livret sur l’importance et la pertinence de la radio parlée. Il faut dire qu’il est un auditeur de ce genre de radio depuis très longtemps. Il est très proactif. C’est suite aux nombreuses fermetures de station qu’il a décidé de s’impliquer dans ce genre de projet. Il avait constaté que cette radio, auprès de sa génération, n’était pas très populaire et a voulu faire connaître ses avantages. Mais pour y aller plus en profondeur, il avait décidé de faire une entrevue avec un animateur. Au départ, il fallait réussir à prendre contact avec un d’entre eux. Un samedi matin, l’animateur qu’il avait choisi, soit Martin Lemay, un animateur d’émission sportif, l’a invité au studio. Il a fait une entrevue qui parlait de cheminement pour se rendre jusqu’au métier d’animateur de radio, et a même passé quelques moments à l’antenne en compagnie de l’animateur. La suite était la production du guide qui comprenait plus que la description de la mise en ondes d’une émission. Il a inclus le parcours qu’un élève a besoin pour cheminer dans ce domaine et une liste des instituts supérieurs qui offrent ces cours. Pendant son cheminement, Cheetah s’est tissé des amitiés et a rencontré des personnes qui l’on mit en contact avec d’autres gens qui l’aideront à poursuivre sa passion et ses études en musique. Un projet enrichissant sur toute la ligne.

La description de la soirée ne serait pas complète sans vous présenter mon coup de cœur! Je précise que c’est le mien et pas nécessairement celui de tout le monde. Ce qui est dommage dans ce genre de soirée c’est qu’il est impossible de pouvoir lire les travaux. On peu qu’en avoir un bref aperçu. Mais en faisant le tour, je me retrouve devant un très beau livre, simple et mignon qui a même été relié. Ce livre, écrit par une élève qui s’appelle Paola Oyaneder, s’intitule 10 questions, 120 réponses. C’est un ouvrage philosophique dont l’auteur a posé dix questions simples à des gens de toutes les générations. Des questions telles que «Qu’est-ce que le bonheur?», «Qu’est-ce que la peur?» et «Qu’est-ce que le silence?». À la fin de chaque chapitre, elle y fait un compte-rendu. Ce livre est un vrai baume pour le cœur. J’ai été une des chanceuses à qui l’auteur a accepté d’en vendre une copie puisqu’elle avait du les limiter à cause du coût. Mais à la fin de la soirée, elle est repartie avec une liste de gens qui en voulaient aussi une copie. Une idée toute simple, mais faire un arrêt sur des questions très importantes pour lesquelles on ne prend jamais le temps de réfléchir peut s’avérer un exercice stimulant. Je n’ai pas reparlé à Paola depuis le soir de la diffusion, mais je vais l’encourager à ouvrir une page Facebook pour ce livre. Je garderai ce livre précieusement dans ma bibliothèque juste à côté de celui que je chéris le plus, le livre «Le Petit Prince» de St-Exupéry. Qui sait le bout de chemin que ce livre pourrait faire? Qui sait si je ne retrouverai pas le nom de Paola Oyaneder dans la liste des auteurs du prochain Salon du livre de Montréal? Il faut rêver grand Paola!

Chapeau aux finissants du PEI de l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur à Repentigny.