vendredi 10 juillet 2009

Avez-vous manqué l’autobus? Remise en question...


Avez-vous eu l’impression, une fois dans votre vie, que l’autobus était passé et que vous l’aviez manqué? Cette impression d’avoir passé à côté de quelque chose d’important, de ne pas être complète…et pourtant! Quels rôles jouez-vous dans la société? Vous êtes la fille de quelqu’un, vous êtes probablement vous-même une maman. Vous avez été étudiante, êtes une filleule, une nièce ou une marraine? Vous êtes une employée, une cadre, une PDG? Vous êtes musicienne, peintre, chanteuse ou mécanicienne…et quoi encore. Y avez-vous déjà pensé? Vous êtes, ou vous avez l’espérance de devenir? Et votre liste de choses à absolument faire avant de mourir, ou en est-elle? Celui qui partage votre vie est-il à la hauteur de ce que vous espériez?

Qui de nous n’étions pas passé à travers une crise existentielle (ou plusieurs?). Pourquoi un moment donné étiez-vous tout à fait satisfaite de votre vie et peu de temps après, voilà que vous remettez tout en question? Et si le questionnement était quelque chose de sain, quelque chose d’important? Sans lui, je crois qu’il n’y aurait aucune manière d’avancer dans la vie. La vie est faite de cyclse, la terre tourne autour du soleil, la terre tourne sur elle-même, la lune tourne aussi, la marée monte et descend. L’humain passe à travers bien des cycles aussi, de la petite enfance à l’enfance, à l’adolescence, au jeune adulte, à l’adulte…et ainsi va la vie. Et qui a dit que rendu à l’âge adulte les cycles se terminent? La femme passe à travers un cycle assez difficile paevenue à la pré-ménopause et la ménopause.

Cela fait plus de vingt-deux ans que Tarzan et moi avons pris la décision de partager notre vie et de nous marier. Vous dire par tous les cycles que nous avons dû passer prendrait une semaine à vous raconter. Sommes-nous heureux? La mairesse de notre ville vous dirait sans hésiter que oui….puisque notre ville a été classée première dans le sondage de l’indice du bonheur! Trêve de plaisanterie…je réponds maintenant pour moi, oui je suis heureuse. Mais ce n’a pas été sans remise en question. Même que je doive vous avouez qu’il ne se passe pas un anniversaire de mariage sans que je remette en question ma décision et renouvelle ma décision de continuer…et ce pour une seule année. Je sais que si jamais les questionnements reviennent me hanter, je me donne le droit de les poursuivre durant cette année-là, pourquoi pas? L’année d’ensuite, je prendrai une décision. J’ai assez de sagesse, maintenant, pour savoir qu’il y ait des hauts et des bas dans toute relation, qu’il faille communiquer clairement sa position au conjoint quand son comportement fait partie de la remise en question. Mais la communication n’est jamais facile, et le conjoint a le droit d’accepter ou de refuser les suggestions de l’autre. Même que son choix aura des répercussions. Je pense tout de même que c’est une question de respect de laisser du temps à l’autre de s’ajuster. « Et Monsieur » que le bateau puisse brasser dans ces temps de tempête. Les émotions sont à couper au couteau. Quand prend fin la tempête, chacun de nous est un être différent. L’autre doit s’ajuster au nouveau moi du partenaire, car c’est évident nous ne serons plus les mêmes. Dieu merci, nous évoluons!

Mais plus en profondeur de notre âme humaine, n’avez-vous jamais ressenti une profonde nostalgie d’un désir inassouvi? Une émotion physique et intense qui surgit sans explication et qu’on ne parvient pas à comprendre, surtout quand tous les éléments sont en place pour que notre bonheur soit complet. Et si la véritable nostalgie de l’âme n’était que le sentiment de perte de quelque chose de grand? Dans la société d’aujourd’hui, les hommes ont remplacé Dieu par la consommation et l’argent. Mais il est indéniable que quelque chose de plus grand que l’homme a créé la vie. On a qu’à observer autour de nous et le corps humain, l’infiniment plus petit jusqu’à l’infiniment plus grand pour comprendre qu’aucun humain, même avec l’appellation ing. après son nom, n’a la capacité d’une telle splendeur.

Et si les coïncidences dans la vie étaient des clins d’œil de Dieu? Une indication de la route à prendre. On a tout de même le libre arbitre. Mais par expérience, le meilleur chemin à suivre est celui de notre intuition. Cependant, dans notre besoin de contrôler, il est d’une évidence flagrante qu’au fond, l’homme n’aura jamais le dernier mot sur une situation.

Ce billet se veut un hommage à la seule chose importante dans ce monde, l’amour. Qu’apporterons-nous d’autre quand notre temps dans cette dimension prendra fin? Et que laissons-nous de plus important? Le mot amour se conjugue de bien des façons, amour de soi en haut de la liste, car tout débute de nous-mêmes. La plus grande maladie, celle qui fait plus de ravage c’est la maladie du manque d’amour de soi. Nous sommes notre pire ennemi! Nous ne sommes ni pire, ni mieux que notre voisin. Nous sommes nous, unique et c’est encore plus merveilleux de penser que de tous les milliards de personnes, il n’y en a pas une comme nous. Si ça ce n’est pas un miracle!

J’ai décidé que j’aurais bien du temps pour retrouver la dimension d'où je viens. Je mets la nostalgie de côté, et je profite du moment présent car il passe aussi vite que l’éclair, même quand on a l’impression qu’il stagne.

3 commentaires:

  1. Comment dire...
    En plein dans le mille:)
    Merci

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  2. Et que répondre....
    que ce billet a été écrit avec tout l'amour qu'il m'est possible de vous transmettre et l'intention qu'il fasse autant de bien aux autres que ça me fait à moi-même.
    Bienvenue

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  3. Bon texte! En plein dans le mille comme dit Lucie :)

    Remise en question? connais trop bien... mais on va laisser la crise de la trentaine derrière et l'oublier quelques années! Au moins le temps de digéré tout ce qu'elle a apporté.

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