samedi 17 octobre 2009

Grippe H1N1, une psychose collective? Qu'est-ce qui nous guette?

Il ne se passe pas une journée sans qu’on entende parler de la fameuse grippe H1N1. On en parle depuis longtemps, on se prépare pour une pandémie, on sort des vaccins avant même d’y voir le bout du nez et on s’inquiète. On nous fusille du regard lorsque par malheur on tousse ou qu’on éternue. Nous confondons, nous extrapolons et nous tremblons de peur! Mais de quoi doit-on s’inquiéter si l’on est en bonne santé? Est-ce que de me faire vacciner va me garantir de ne pas être malade? Non, rien ni personne ne va me le garantir. Il n’en tient qu’à moi d’avoir une bonne hygiène de vie, de bien m’alimenter, de prendre des suppléments alimentaires si le besoin se fait sentir….et de me soigner si je tombe malade. Mais n’est-ce pas la base d’une vie équilibrée?

Bien sûr, que je parle pour une personne en santé, car le discours change si vous avez des problèmes de santé. Mais suis-je la seule à trouver qu’il y a exagération de la part des médias sur le sujet? Je ne blâme pas le gouvernement de se préparer pour un tel événement, mais entre vous et moi, j’habite Lanaudière et c’est depuis plusieurs années qu’il y a des problèmes à l’urgence de l’hôpital Pierre-Legardeur. Ne pensez-vous pas qu’il faudrait s’attaquer au problème à la base? Ne devrions-nous pas être prêts pour n’importe quelle éventualité en tout temps? Si n’importe quelle crise s’amène dans notre région, ce sera sans doute une catastrophe puisque le problème dans notre urgence dure depuis des années. On émet des communiqués, même en été, de ne pas se présenter à l’urgence. La plupart du temps, il ne s’y trouve qu’un seul médecin. Alors, en temps de simple grippe saisonnière, il n’est pas rare de devoir se présenter à la clinique vers 6h00 pour attendre une place. Quand il fait froid, et qu’on est malade et que rien ne garantit qu’on va réussir à voir un médecin dans la journée, autant rester chez soi à souffrir, espérer et si on est sur le point de mourir, l’ambulance est la meilleure alternative. Nous en sommes rendus là.

Là, on s’est mis à se jeter sur les désinfectants pour les mains. Vous savez quoi? Si c’est le seul bénéfice qu’il y aura à en tirer de cette situation, le fait qu’on puisse avoir accès à ces services un peu partout, ce sera déjà ça de pris, pourvu que les gens s’en servent. Pour moi, ce n’est pas une habitude à acquérir étant donné que ces produits sont présents dans mon sac à main depuis que mon rôle de mère a commencé. C’est essentiel avec des enfants.

Alors, que faire d’autre que d’attendre? Comme si l’on attendait une catastrophe qui peut ne pas venir, ou que lorsqu’elle viendra sera tellement moins pire que ce qu’on aura prévu. Est-ce vraiment moi qui s’est fait dire un jour par une amie que j’avais un problème? Je voyais des montagnes là où n’étaient présentes que des buttes! Il y a parfois de bonnes amies qui osent, avec tact, nous remettre sur le droit chemin. C’était vrai dans le temps, mais ce n’est plus vrai aujourd’hui puisque j’ai compris que si j’étais stressée, c’était entièrement de ma faute.

J’ai pensé finir ma chronique avec une phrase ironique puisque ces temps-ci je suis dans une période sarcastique. Mais je vais m’en abstenir en espérant que la collectivité va prendre le temps de réfléchir à ce qui se passe et se calmer. Aucun de nous ne veut attraper de grippes, car aucun de nous n’a envie d’être malade. Mais c’est peut-être le fait qu’on nous le prédit qui nous énerve, car sans que j’aie des dons divinatoires, je vous prédis qu’avec les hivers qu’on a au Québec, il serait fort utopique de penser que vous n’aurez plus de grippe pour le restant de votre vie. Pire, je nous en souhaite de nombreuses et de nombreuses.

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