jeudi 29 avril 2010

Les galas à la télé pour récompenser qu’une infime partie des artistes?


Depuis que nous avons le choix d’autant de chaînes de télé, d’émissions, de téléroman, d’histoires projetées sur nos écrans HD il me semble que nous devenons de plus en plus critiques par rapport à ce qui nous est présenté. Est-ce une bonne ou mauvaise chose? Je ne suis pas là pour critiquer la situation, mais pour essayer de faire prendre conscience aux auditeurs que nous sommes tout de même privilégiés par l’époque ou nous vivons. Nous oublions sans doute que les artistes qui nous divertissent demeurent des humains. Avez-vous remarqué cette tendance à la comparaison? Vous avez certainement lu comme moi que les critiques de l’animation du gala Artis ont placé ce gala plus bas que celui de l’année dernière. C’est là que le bas blesse. De mon point de vu, le gala Artis a été une réussite dans l’animation, même cette année. Certainement pas si on le compare à l’année dernière ou peut-être que la créativité était une coche plus haute. Alors, peut-on accepter cette année une animation correcte? On en demande peut-être un peu trop à nos artistes qui font leur possible pour nous divertir.

D’année en année, on fait une grosse histoire des artistes en nomination. Mais il y a tous les autres à qui nous devons des heures joyeuses de divertissements et qui ne seront même pas mentionnés.

C’était certainement touchant de voir Véronique Cloutier émue par la marque d'affection du public. Pour ma part, j'aime la manière dont Véro aborde professionnellement ses engagements. Que ce soit bon ou mauvais, elle a la franchise de le savoir et de l'admettre. Elle a prouvé mille fois son intégrité, plus besoin d'en rajouter. Le choix aurait pu être n'importe lequel puisqu'il est vrai que chacune de ses artistes était accomplie. Juste préciser que le vote de l'artiste féminine en était un par téléphone et internet, et non préalablement cumulé par des votes populaires via les journaux et une chaîne précise de restaurant. Il se peut donc tout de même qu'un nombre de fans des midis de Véro se soit mis en tête de s'occuper de la propulser. Est-ce grave? Pas du tout et cela envoi un message est clair....Véro aura â la côte peu importe ce que les autres diffuseurs peuvent penser!

J’ai été tout de même surprise de la réaction de Véro lors de l’acceptation de son trophée et même après. Il est vrai que ses propos étaient empreints de sagesse. Mais le fait de consacrer une personne pour un travail qu’elle fait bien peut aussi avoir un effet négatif. C’est une mode qui passe parfois rapidement. Pourtant, l’artiste n’aura pas changé.

Je suis certaine que Véro a le respect de la plupart des artistes, et ce, tout simplement parce qu’elle leur démontre du respect. Elle a gagné le respect du public aussi, qu’elle ne se prend pas pour une autre. Lorsqu’elle croise les gens dans la rue, elle leur sourit et les salue respectueusement, et c’est par expérience que je vous le dis, pas seulement basé sur des ouï-dire! Grâce à son émission, les midis de Véro, on a l’occasion quotidiennement de l’entendre se prononcer sur divers sujets. N’a-t-elle pas démystifié le côté glamour de son travail. Elle est authentique et ne cache pas son plaisir à évoluer dans ce métier. Mais avant tout, elle a démontré que chaque travail, si c’est une passion, a sa raison d’être. Que l’on soit une mère à la maison, ou qu’on ait acquis un titre professionnel qui suit notre nom, lorsqu’on écoute Véro, on se sent tous sur le même pied.

J’espère que Véro, suite à cette marque d’affection, saura pour longtemps qu’elle a la côte du public. Que pourrait-il lui arriver de pire dans ce métier qui ne lui est pas déjà arrivé et qui pourrait changer le regard du publique? Alors dans quelques années, lorsque la mode des animateurs aura changé, j’espère qu’elle ne se remettra plus en question. Ni elle, ni les autres artistes de notre belle télé qui contient le mieux…et parfois le pire! Et quand le pire est devant notre écran…il y aura toujours une manette de contrôle pour changer de chaîne, même plus besoin de se lever et d’aller tourner le piton!

Ce qui suit est une partie d'une conversation avec les enfants!

«Oui, oui « les singes » dans notre temps, il y avait maximum de douze chaînes puisque le bouton pour changer les postes n’avait que douze chiffres. Il fallait se lever pour changer de canal, ou pour ajuster le son. Ah oui, j’oubliais, les émissions étaient diffusées en noir et blanc. Non, non, ce n’était pas des montages! Ben oui, c’était beeeeen plate! Non, on ne voyageait en liane dans notre jeune temps! »

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