lundi 27 avril 2009

L’intimidation…une plaie dans nos écoles depuis des décennies?

On a parlé abondamment de l’intimidation à l’école, depuis qu’après la disparition du jeune David Fortin, originaire du Lac St-Jean, on ait mis le doigt sur le bobo. Par la suite, tous ont pointé la situation qu’on a jugé être le déclencheur: le jeune était victime d’intimidation. Par la suite, dans les lignes ouvertes, ou la parole était laissée à l’auditoire, quelle ne fut pas ma surprise de constater que des intimidateurs, après avoir pris connaissance de la souffrance que l’intimidation pouvait causer, se sentaient coupable au point de demander pardon après plusieurs années. Vous me direz que si quelque chose a pu ressortir du malheur de ce jeune, c’est tant mieux! Je vous répondrai au nom de toutes ceux et celles qui ont été victimes de harcèlement et d’intimidation que ce jeune n’est qu’un parmi des milliers et qu’il serait impossible d’arriver à établir des statistiques sur le nombre d’enfants qui ont posé des gestes regrettables dont la raison découle d’un tourment. Aujourd’hui, dans les écoles, il semblerait que les professeurs tendent à pelleter le problème sur les épaules des techniciennes en éducation spécialisées (TES) qui ont comme mandat, entre autres, d’intervenir et de régler les conflits entre les élèves. Comme il semble exister trois classes d’élèves, les bourreaux, les victimes et les neutres (ceux et celles qui n’osent pas s’en mêler de peur de se retrouver dans la deuxième classe), il semblerait qu’il existe donc une loi du silence. Les jeunes en parleront rarement aux parents pour toutes sortes de raisons, entre autres, la peur de leur réaction. Le jeune sait que les parents n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre et s’ils s’en mêlent, la situation risque d’empirer.

Je m'étais promis de ne vous parler que de sujets légers les lundis matins! Mais voici que, depuis une semaine, plusieurs indications se pointent pour confirmer que Cornelius en serait une victime. Je suis très bien placée pour savoir ce que c’est puisque je l'ai vécu personnellement. Les deux premières étapes de Cornélius à l’école semblaient se dérouler assez bien. Voilà qu’il est en échec. Pourtant, je n'ai reçu aucun appel de professeurs indiquant qu’il avait cessé de faire des efforts. La semaine dernière, j'ai bien tenté de parler à Cornélius de ses notes, des conséquences que ça implique. Mais, depuis quelque temps, Cornélius est agressif. N’importe quel parent aurait mis ça sur le compte de l’adolescence, mais voilà qu’un ami de Cornélius, venu dîner à la maison la semaine dernière, parle de l’attitude des autres élèves qui ne respectent pas Cornélius et dont les traitements feraient perdre patience au Dalaï-Lama! Cornélius semblait un peu contrarié des propos de son ami, me connaissant très bien et sachant que j'aurais voulu en savoir plus. Pour en avoir le cœur net et confirmer le tout, je suis allée consulter les historiques des conversations de MSN sur l’explorateur Windows (un autre sujet sur l’éthique pourrait être soulevé ici, mais vu qu’il s’agit de mon ordinateur, j'ai décidé qu’il valait mieux savoir). Voilà que les conversations m’apprennent qu’il y a eu une bataille dans les corridors la semaine dernière et les propos des amies sont loin d’être flatteurs pour Cornélius (les qualificatifs de tapette, de «naz» et d’idiot y étaient présents).

Alors, mon lundi matin a été ponctué d’appels de la part des professeurs de Cornélius. On lui dit qu’il n’a pas fait les efforts nécessaires, que les travaux qui ont été remis ne sont pas à la hauteur de ce que Cornélius est capable de faire et qu’il a les notes qu’il mérite. Je ne suis pas au téléphone pour qu’on lui octroie des notes que Cornélius ne mérite pas. Mais (bâtard! Juron que j’ai dit dans ma tête), Cornélius n’a que treize ans, quelqu’un aurait-il pu me prévenir dès que son attitude a commencé à changer? À la maison, il y a eu un changement que j'ai mis sur le compte de la crise d’adolescence. Une agressivité en est certes un symptôme. Mais «madame», me dit-on, «il n’a pas le moindre comportement agressif à l’école»! Bien sur que non, c’est un enfant sensible qui n’a pas confiance en lui, il ne prendra jamais le risque de se mettre un professeur à dos! Au contraire, il semble souffrir de la maladie de vouloir se faire aimer à tout prix et il a une peur morbide de déplaire (quelques-unes des conséquences qu’a l’intimidation sur un jeune). À la maison, par contre, il peut laisser sortir l’agressivité car il sait qu’il sera aimé peu importe sa manière d’agir.

Après coup, avec la maturité, j'ai essayé de mettre le doigt sur la raison de l’intimidation. J'ai étudié ce sujet dans le cadre de mon cours en Intervention psychosociale. J'ai même, avec une équipe dans le cadre d’un cours d’intégration, choisi de donner une conférence dans une école réputée pour sa violence, de Montréal-Nord. Résultat, sur une polyvalente au complet, deux parents s’y sont présentés, ce qui a confirmé l’indifférence des adultes. La seule chose que j'ai comprise c’est que ce phénomène arrive à des enfants qui sont différents. Ce n’est pas toujours une différence de gabarit ou d’image. C’est en général et je dirais même que c’est presque intuitif le choix de celui qui en sera victime. Mais c’est toujours perpétré par des enfants qui se pensent meilleurs que les autres. C’est le syndrome du bourreau et de la victime, des contraires qui s’attirent.

Voici que le cauchemar qui s’est produit dans mon enfance se répète. Je dirais même que c’est encore pire sur les émotions d’une mère qui a eu l’expérience de toute la douleur de ce que peut avoir été cette période. C’est encore plus douloureux de voir que plusieurs décennies ont passé et que rien n’a changé. Les humains ne semblent pas évoluer à la même vitesse que la technologie. On a même compartimenté les responsabilités qui font, qu’au bout du compte, les adultes ne se sentent pas concernés. J’ai parlé de la réforme comme d’une raison de décrochage. Mais je soupçonne qu’un grand pourcentage de décrochage peut être la responsabilité d’un écœurement aigu d’être la victime de tous ces égocentriques pour qui l’intelligence émotionnelle ne faisait pas partie des qualificatifs qui peuvent leur être octroyés. Ne me demandez pas de pardonner à ces bourreaux…qu’ils vivent avec le mal qu’ils ont causé. C’était à eux d’être plus conscients de leur agissement. Quoi qu’il en soit, il y a des parents très inquiets qui attendent le retour de leur enfant. J’ai laissé une photo, au cas où…on ne sait jamais. Mais surtout, j’écris cette chronique en espérant que mes mots se rendent droit au cœur de ceux et celles qui ne se sentent pas concernés par le problème. Nous sommes tous concernés car, peu importe la forme de violence dont sont victimes nos enfants, cela change leur manière d’être et les empêche d’être complètement eux-mêmes et de déployer tout leur potentiel.

vendredi 24 avril 2009

Moi tarzan, toi Jane! Le RESPECT des différences

Trouvez-vous que la différence entre les hommes et les femmes est si grande qu’on pourrait penser que de se rejoindre est presqu’impossible? Il y a tant d’éminents docteurs et de renommés philosophes qui se sont penchés sur la question. Des tablettes complètes de livres sont disponibles sur le sujet dans les librairies. Quelques-uns sont devenus des «best sellers» tel que «les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus». Il semble tout de même que de nos jours il soit de plus en plus difficile de vivre nos différences.

On a catégorisé les rôles de chacun dans un couple. Tarzan était chasseur et Jane était celle qui s’occupait des enfants et du foyer. Quand est-ce que tout cela a commencé à dérailler? Même aujourd’hui, en 2009, dans certains pays, les Jane de ce monde sont considérées comme des moins que rien. Le regard posé sur les enfants est celui de citoyens de troisième classe. Pourquoi des Tarzan croient que Dieu peut aller se reposer quand ils sont présents? Pourquoi certaines Jane ont décidé de faire payer tous les Tarzan en conséquence d’une déception? Il y a tant d’abus!

Je crois personnellement que la solution se trouve dans le mot « R E S P E C T ». En naissant, un cours de respect 101 devrait être donné à chacun d’entre nous, qui pourrait s’échelonner sur plusieurs années. Ce mot est probablement le plus incompris de la langue française. C’est que, voyez-vous, il a tellement une large définition. Il y a le respect de soi, des autres, des objets, de la planète, des autre habitants qui y vivent, des animaux, des insectes, des végétaux…et ma liste pourrait se poursuivre indéfiniment. On voit de l’abus dans toutes les sphères. On parle de l’irrespect envers les gens âgés. Laissez-moi vous raconter une histoire de respect. Quand je dis que les enfants apprennent par l’exemple…

Cornélius devait avoir sept ou huit ans quand il a gagné un concours de dessins de Pâques dans une épicerie renommée. On me téléphone pour qu’il vienne chercher son prix. Comme je sais que Cornélius manque de confiance en lui et souffre un peu d’angoisse quand il lui faut s’exprimer je saute sur l’occasion de le laisser se débrouiller. Je me stationne devant l’épicerie et j'explique à Cornélius la manière d’agir pour aller réclamer son prix. «Ce n’est pas compliqué Cornélius, tu te présentes au comptoir de courtoisie, là ou on y vend les billets de loterie, tu te nommes et tu dis à la dame qu’on a téléphoné à ta maman pour annoncer que tu as gagné!» Tu sauras à ce moment-là ce quel sera le prix. Cornélius s’exécute, avec une boule dans le ventre, mais l’idée de savoir ce qu’était son prix lui a donné le courage nécessaire d’agir. Cheetah et moi attendons inquiets dans l’auto. À mesure que le temps passe, l’inquiétude grandit. Constatant que trop de temps passait et que Cornélius ne revenait pas, Cheetah et moi avons décidé d’aller jeter un coup d’œil. Nous entrons dans l’épicerie et nous observons…Il y a Cornélius sur le bord du comptoir de courtoisie, et une file de personnes âgées qui veulent des billets de loterie. Sans tenir compte que Cornélius était arrivé avant, les voilà qu’ils font comme si il était transparent. La préposée au comptoir de courtoisie aussi faisait comme si Cornélius n'était pas là. Elle sert une et une autre personne derrière Cornélius. Je me suis dit que ce devait être un mauvais rêve de voir autant d’adultes agir de la sorte. Je m'’approche et je communique ouvertement mon désaccord sur la manière de traiter un enfant. Je leur dit : « Vous irez vous plaindre après ça que les enfants d’aujourd’hui n’aient plus de respect pour les personnes âgées et moi je vous répondrai qu’ils n’ont pas eu l’exemple de votre part! ». J’étais outrée de constater que la préposée aussi ne tenait pas compte de l’enfant. Une dame aux cheveux argentés est venue me féliciter d’être intervenue, car disait-elle, elle avait elle-même constaté qu’aucun de ces adultes n’avait fait preuve de courtoisie.

Moi, Jane, je dis que peu importe l’âge qu’on a, quand on se sent respecté dans la vie, on est encouragé à respecter les autres. Sinon, c’est là que s’achève la paix et que commence l’abus qui est le malaise de trop nombreuses humiliations. Si le malaise n’était pas présent dans notre société, autant de lois n’auraient pas été nécessaires pour la protection des hommes, des femmes et des enfants. Un humain, ça n’a pas de prix, même si il y en aura toujours pour flairer une affaire. Presque quotidiennement, je trouve une occasion d’approfondir, pour mes petits singes, la définition du mot respect. Je suis certaine que j’arriverais facilement à enseigner toute une année cette matière! Pourquoi le cours respect 101 n’a-t-il pas été intégré dans notre chère réforme?
"Nous sommes profondément blessés quand on ne nous respecte pas; pourtant, au fond de son cœur, aucun homme ne se respecte beaucoup lui-même." -Mark Twain
Une chronique sur le respect maintenant? J'y vais peut être un peu fort…qu’en pensez vous?

jeudi 23 avril 2009

La vie voyage en nous tous !

Si comme moi vous aimez les contes, je vous suggère un livre écrit par Jacques Salomé qui s’intitule « Contes à aimer Contes à s’aimer », rempli d’histoires avec de belles règles de conduite. qui font du bien à l'âme et remontent le moral quand nous en avons besoin. Peut-être devrions-nous nous arrêter pour prendre le temps de regarder le temps qui passe, car dans le moment présent, il est très rare que quelque chose nous menace. Les menaces viennent trop souvent des choses que nous anticipons. La plupart du temps notre créativité n'est même pas assez développée pour prévoir la fin d'un chapitre de notre vie, qui souvent se termine encore mieux qu'on avait préalablement pu imaginer.



Voici une petite histoire qui m'a fait réfléchir et que j’ai voulu partager avec vous tous. Je n’ai pas écrit personnellement cette histoire, mais la morale qui en découle en est une qu’il faudrait entendre, comprendre et intégrer. Les fables et les histoires m’inspirent autant que la bible pour la morale qu’on peut en tirer. Donc, la prochaine fois que vous entendrez dire qu'une de vos connaissances est aux prises avec un problème qui ne vous concerne pas, souvenez-vous de la trappe à souris. Lorsqu'un des nôtres est menacé, nous sommes tous en danger. Nous sommes tous impliqués dans ce voyage qu'on appelle la vie. Ayons l'œil ouvert sur nos proches, sur notre environnement et sur les problèmes sociaux et faisons un effort pour nous encourager mutuellement.

Une souris regardait un jour à travers un trou dans un mur. Elle vit un paysan et sa femme en train de déballer un paquet. Quelle nourriture pouvait-il bien contenir ? Mais quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris. Fuyant vers l'arrière de la ferme, la souris criait de tous côtés : « il y a une trappe à souris dans la maison, une trappe à souris dans la maison ! ». Le poulet leva la tête, se gratta et dit : « excusez-moi, Madame Souris, je me rends bien compte que c'est une grande inquiétude pour vous, mais cela ne me regarde pas. Que voulez-vous que j'en fasse ? ». La souris se tourna alors vers le cochon. « Oh, je suis désolé Madame Souris, la seule chose que je peux faire pour vous est de prier. Soyez assurée que je vous porte dans mes prières ». La souris se tourna enfin vers le bœuf. Celui-ci se moquait de la souris : « Oh là là, Madame Souris, mais c'est terrible, une trappe à souris ! Mais je suis gravement en danger, n'est-ce pas ? ». Finalement, la souris se décida d'affronter la trappe à souris seule. Dans la nuit, on entendit un bruit dans la maison qui ressemblait à celui d'une trappe à souris se refermant sur une souris. La femme du paysan s'en alla voir ce qui avait été pris. Dans la nuit, elle ne vit malheureusement pas le serpent venimeux dont le bout de la queue avait été pris dans la trappe. Le serpent mordit la femme du paysan. On dut partir à l'hôpital. La femme revint avec de la fièvre. Or, comme tout le monde le sait, il est fortement conseillé de faire boire à quelqu'un qui a de la fièvre une bonne soupe au poulet. Le paysan prit donc sa hache et coupa le cou du poulet. Malheureusement, la maladie continua et beaucoup de gens vinrent pour garder la malade. Le paysan dut tuer son cochon pour nourrir tout le monde. Finalement, la femme mourut et le paysan dut abattre son bœuf pour nourrir les personnes venues pour l'enterrement.

Auteur inconnu

Bonne journée

Une seule journée pour la terre?



Hier, la journée était consacrée à la terre. Y avez-vous pensé? On en a abondamment parlé dans les journaux, à la télé, sur le net même. Si vous êtes allés à l’épicerie, il y a de fortes chances que des groupes vous attendaient à la porte, applaudissant le geste d’avoir pensé à apporter vos sacs réutilisables. Même chose en sortant, alors qu’un jeune aux yeux attendrissants vous remerciait poliment au nom de la terre. Je n’ai rien contre tous ces efforts, si cela a pour conséquence d’instaurer une bonne habitude. C’est un début me direz-vous? J’en conviens et j’espère qu’il y aura des effets, une suite qui donnera des résultats, surtout qui inculquera une conscience à la majorité d’entre nous. J’avais observé que cette habitude d’emporter des sacs réutilisables était de plus en plus courante. Mais il y a encore tellement de mauvaises habitudes qui attendent qu’on s’y attaque. Dans notre société le gaspillage est courant, la surconsommation est à la mode et le prêt à porter et à consommer devient le prêt à jeter. La vie s’accélère à la vitesse de l’éclair. Tout devient démodé avant même que les garanties ne soient échues. Comment lutter contre le progrès?

J’ai bien peur que pour sauver la terre, il faudra faire bien plus que de se servir de sacs réutilisables. Il faudra qu’on puisse n’avoir accès qu’à des voitures moins polluantes. Il faudra que les détergents vendus soient tous écologiques. Il faudra que les plus grands pollueurs que sont les usines aient une conscience environnementale. Certains qui ont une visibilité, nous suggèrent de faire des efforts, comme de rapporter les vieux téléphones cellulaires à certains points de recyclage, d’autres nous invitent à planter, à marcher, à réutiliser. Quelques-uns parlent de l’importance d’économiser l’eau. Il y a beaucoup de choses qu’on devrait éviter de se débarrasser aux ordures, telles que la peinture, les lumières, les batteries qui doivent être apportées lors de collecte dans les municipalités. Mais cela demande des efforts. Nous pourrions encore aller tellement plus loin pour réutiliser. Saviez-vous que vous pouvez aller porter vos vieilles montures de lunette dans les bureaux d’optométristes qui les envoient dans les pays sous-développés? Même chose pour les vieilles bicyclettes! Les municipalités organisent des journées consacrées aux ventes de garage. Il faut voir la popularité de ces journées et voir les chasseurs d’aubaines pour comprendre qu’il y a de l’espoir et que l’avenir est à la réutilisation.

Changer nos mauvaises habitudes demande de la volonté. Allez en parler à un obèse qui veut maigrir, ou un alcoolique qui veut arrêter de boire, ou même un fumeur qui veut arrêter de fumer. On dirait que la plus grande maladie du vingt-et-unième siècle est justement le siècle des habitudes à changer, car il semblerait que les mauvaises habitudes d’autrefois nous rattrapent maintenant. A-t-on assez de volonté pour changer le cours des choses? Aurons-nous la motivation nécessaire pour changer nos mauvaises habitudes? Car c’est lorsque qu’une habitude devient mauvaise qu’il faut y voir. Si on évite de regarder les choses en face, on payera un jour. Ça finit toujours par nous rattraper! Doit-on attendre ce jour car il y a de fortes chances que ce ne soit pas nous qui allons le payer plus cher, mais plutôt nos enfants et nos petits-enfants. Si pour nous la motivation n’est pas assez grande, peut-être qu’en regardant nos enfants ce devrait être suffisant pour y penser. Car il est prouvé que les enfants apprennent par l’exemple. C’est maintenant qu’il faut éviter qu’ils développent de mauvaises habitudes. Il faudrait presqu’un miracle et surtout des milliers d’enfants de plus…car comme le chante si bien Luce Dufault « Il faudrait donner le pouvoir aux enfants ». On a beau dire que c’est l’argent qui mène le monde et que c’est la cause première de la lenteur des changements. Je refuse d’y croire car il me semble que nous sommes assez évolués et intelligents pour comprendre que le coût de ces mauvaises habitudes va nous rattraper. Ce jour n’est pas aussi loin qu’on pourrait le penser.

Pensons-y maintenant pour éviter de payer plus tard!


mardi 21 avril 2009

Une autre chronique sur la réforme scolaire

Lors d’une autre chronique, j’ai brièvement abordé l’éternel sujet qui me hante depuis la première année scolaire de Cheetah…Le renouveau pédagogique communément appelé la réforme scolaire. Vous ai-je dit que je m’inquiétais des répercussions sur nos enfants? Je termine la lecture d’un livre écrit par un professeur de cégep. Le titre lui-même en dit long « Pourquoi nos enfants sortent-ils de l’école ignorants? » Avec un tel titre, vous comprendrez qu’il m’a été difficile de ne pas l’acheter. Ce livre n’est pas facile à lire puisque j’en suis à ma première relecture afin de surligner les nombreux mots qu’il me faudra chercher. Disons que le travail en vaudra la chandelle puisque mon vocabulaire sera sans doute enrichi de plus d’une centaine de mots. Ma première lecture s’est fait rapidement puisque j’étais plutôt soucieuse de connaître le diagnostic. Ce professeur de cégep, Patrick Moreau, non seulement explique-t-il le problème d’une manière à comprendre le malaise actuel, mais son analyse passe aussi par des exemples nous démontrant les problèmes à venir au cégep avec la nouvelle clientèle de la réforme. Il dénonce une baisse de critères qui a eu lieu dans le système scolaire ayant pour effet de baisser les critères exigés. Même du temps où j’étais moi-même étudiante à l’Université en Intervention psychosociale, il n’y a pas si longtemps en 2004, j’ai vu des critères d’évaluation changer étant donné que la majorité des élèves n’avaient pas la capacité de rencontrer ces critères. J’ai vu des classes d’élèves adultes débattre du droit de terminer la classe à 21h45 au lieu de 22h00 prétextant avoir travaillé toute la journée. J’ai été témoin d’élèves qui ont demandé que les travaux soient allégés sous prétexte qu’ils avaient trop d’ouvrage. Ma foi, je me suis demandée si je n’étais pas atterrie par hasard dans une garderie au lieu d'une classe universitaire. Quoi qu’il en soit, mon opinion peu favorable sur la réforme est fondée sur une expérience qui date des années 1970 et qui s’appelait la méthode du Sablier. Quand j’en parle, il n’y a pas beaucoup de gens qui en ont entendu parler. J’ai été une des victimes de cette méthode (quoi que je me suis sentie plutôt cobaye) qui avait pour but de réformer la manière d’apprentissage des élèves en leur enseignant le français plutôt par phonétique au lieu de la bonne vieille méthode. J’ai donc appris à épeler les mots par son…exemple maison devenait mmm èèèèèè zzzzz onononon! Puis vint l’analyse spatiale qui consistait à mettre des bulles dans les marges sur les groupes de mots, adjectifs, groupe verbe. Un méli mélo qui me perdait dans l’espace justement jusqu’à me retrouver sur la lune. J’ai décroché totalement en cinquième et c’est l’année ou j’ai cru que la solution à mon problème se trouvait dans le transfert dans une institution anglaise. On se doute que ce n’était pas la bonne solution et je me suis retrouvée en secondaire cinq avec une carence autant en anglais qu’en français puisque je n’avais pas appris la base d’aucune de ces langues. Comment ai-je réussis à obtenir un diplôme en secondaire cinq? En prenant la voie la plus facile et en allant chercher un diplôme d’étude professionnelle en Sténo-Dactylo (ok, bon, pour les plus jeunes…la sténo est une méthode de prise de note rapide très à la mode avant que les ordinateurs ne soient inventés)…non Cornélius, je n’ai jamais vu de dinosaures, ni de tramways et de chevaux dans les rues de Montréal à part que dans le Vieux Montréal!

Pourrait-on croire avoir appris quelque chose de cette erreur, puisqu’on a parlé abondamment des professeurs qui ne savaient pas écrire le français. Personne n’a mis le doigt sur le bobo ou fait de lien avec cette époque. Alors, vous comprendrez que lorsqu’on essaie de me vendre les vertus du renouveau, je suis assez frileuse. C’est ma seule volonté et mon amour des mots qui m’a donné le courage de me traîner le fond de culotte dans des classes de rattrapage pour adulte au lieu de me pavaner dans les boîtes de nuit et danser au son des chansons de Michael Jackson et aux lueurs des lumières discos.

Voici que le cauchemar commence…tel que je l’ai prédit. J’ai l’impression d’être prophète de malheur, mais sachez que je ne fais que devinez par conclusion ce qui va se passer. Cornélius est en échec dans deux des plus importantes matières pour le troisième trimestre. Il a pourtant la capacité de bien réussir et on m’avait fait venir au début de l’année pour me vanter tous ses progrès depuis l’année dernière. Il est en secondaire II. Nous les parents n’avons pas beaucoup de repères pour savoir ce qu’ils apprennent. On a beau dire qu’il faut se fier aux carnets des élèves (communément appelés agendas, ils ont changé le nom pour permettre une plus grande communication entre les professeurs et les élèves), mais je n’ai pas eu de notification autre que quelques examens de mathématique à signer. Bien sûr, ceux-ci n’avaient pas de quoi se péter les bretelles. Bon, il y a l’intégration dans les classes qui m’inquiétait, ainsi qu’un flagrant problème de discipline cette année en cours qui perdure depuis le secondaire I. Il y a aussi le fait que les bulletins chiffrés ne veulent pas en dire plus que lorsqu’ils étaient coté avec des lettres, puis que l’évaluation se fait toujours sur la base d’habiletés. Un exemple? En mathématique on y retrouve une note de 56 % dans la case "résoudre une situation-problème", une note de 46 % dans la case "utiliser un raisonnement mathématique" pour une moyenne de 50 %? La case "communiquer à l’aide du langage mathématique" n’a pas été évaluée. Cependant, le plus étonnant et ce qui parle de lui-même est sans aucun doute la moyenne du groupe qui se situe à 53%. Ce n’est guerre plus reluisant en français.

Comment croyez-vous qu’il sera possible d’encourager les enfants à ne pas décrocher? Ils seront les victimes de cette réforme et nous seront tous responsables en tant que société d’avoir accepté une telle aberration, de n’avoir pas insisté collectivement de mettre fin à cet épisode. On a tous voté pour ces clowns qui ont réussi à nous convaincre qu’étant donné qu’ils avaient l’instruction, ils possédaient la science infuse. Vous saurez me dire si la mission première de cette réforme, qui était d’éviter le décrochage scolaire, n’aura pas l’effet contraire. Je n’ai pas une maîtrise en pédagogie, mais juste une maîtrise en gros bon sens, passée haut la main. Comme Don Quichotte, je me bats contre des moulins à vent. Les gouvernements se suivent et se succèdent et aucun n’a trouvé le moyen de même améliorer le plus urgent, l’éducation, la santé et l’économie qui s’est rajoutée récemment.

De grâce, procurez-vous ce livre de Patrick Moreau – Pourquoi nos enfants sortent-ils de l’école ignorants? Lisez-le avant de l’offrir à nos élus. Le portrait n’est pas encourageant et le renouveau arrivera en 2010 au cégep ce qui aura pour effet d’empirer le besoin de niveler vers le bas. Ces enfants seront nos décideurs, nos soigneurs et nos bâtisseurs de demain. À ce rythme- là, nous aurons besoin d’un assurance-vie avant d’aller consulter nos professionnels dans quelques années, sans oublier qu’ils seront ceux qui prendront soin de nous. Il y a de quoi à sentir son sang se glacer dans les veines! Cheetah…l’avenir est dans les assurances!

Ma chronique d’aujourd’hui est longue, mais le sujet est sérieux…Si je ne vous ai pas perdus, je vous remercie de votre indulgence.

lundi 20 avril 2009

Les blues du lundi matin

Laurence Jalbert me fredonne cet air familier dans sa chanson « Après le squall » qui s’imprègne dans les racoins de mon existence ce lundi matin…

« Pour les matins où j’me sens comme un rien qu’le vent tient par la main. »

C’est l’hymne national des lundis matins de Jane depuis ce qui lui semble des lunes. Voyez-vous, je souffre du « spleen » du lundi matin, ou après une fin de semaine d’activités joyeuses, de célébrations et de repos en famille, je me retrouve dans une maison qui reflète justement ce plaisir, dont les autres membres ont quitté pour vaguer à leurs occupations d’études et de travail. Je reste seule à contempler le travail de maison à effectuer. Tout est à recommencer, ménage, lavage, repas, épicerie….tout! Il ne me reste qu’un léger souvenir de l’activité qui s’y déroulait du temps où je travaillais à un travail rémunéré. Si l’idée de génie me prend de mettre les comptes à jour ce lundi matin, le « spleen » en est encore plus profond. C’est la danse de la comptabilité ou la créativité seule permet de couper une cenne en quatre pour arriver à faire balancer un budget. On ne se le cachera pas, un foyer qui ne compte que sur un seul salaire est limité. Comme je n’ai jamais été une femme d’intérieur parfaite, je me contente de faire de mon mieux, sans me juger trop sévèrement. Je suis la responsable d’avoir pris la décision de m’occuper moi-même de ceux qui m’étaient les plus chers au monde. Suis-je prête à tout laisser tomber? Bien qu’il n’y ait aucun mal à dénoncer une situation qui ne convient plus, je suis tout de même dans une impasse où le métier que j’exerçais, même si je me suis maintenue à jour avec mes connaissances en informatique, ne me convient plus. Il est difficile, en entrevue, de vendre la décision d’avoir choisi la famille avant la carrière. On dirait que les employeurs s’en méfie. Peut-être croient-ils qu’au moindre appel, l’employée quittera ses fonctions pour venir au secours du membre en détresse. Ils n’ont pas tort car en cas d’urgence, je n’en connais pas beaucoup, même si elles sont en service depuis des années, qui ne le feront pas.

On me somme depuis très longtemps d’écrire. Les « On » sont nombreux parmi des connaissances, des amis et même des inconnus. Cet hymne au lundi matin de Laurence Jalbert est une douce mélodie qui fait du bien à mon âme. Elle berce mon courage d’être moi-même. Je me rends compte que parmi tant de femmes, celles qui ont le courage d’admettre qu’il existe en notre for intérieur un gouffre qui fait surgir un syndrome de l’imposteur aussitôt que l’on sort de notre zone de confort, sont peu nombreuses. Ce matin, je dénonce toute cette culpabilité transmise au fil du temps par nos ancêtres féminins, féministes même, par la société, par la religion et par l’évolution. Si en 2009 subsiste un malaise d’être soi-même, quand me direz-vous serons-nous en mesure de nous en débarrasser si ce n’est pas maintenant? Il semble exister une sorte de combat entre les femmes qui travaillent à l’extérieur du foyer, et celles qui ont choisi de mettre en veilleuse une carrière pour faire le métier le plus difficile au monde, mère à temps plein. Jane a eu une mère qui s’est sentie obligée de faire ce qu’on attendait d’elle, prendre soins de ses enfants et de son mari. Le problème est l’amertume qu’elle a ressentie tout au long de sa vie. Elle a très bien pris soin du quotidien, mais n’a pas eu la capacité de donner le surplus, soit l’affection, l’écoute et l’appui. Elle s’est réfugiée dans un mutisme profond et a choisi un rôle de victime pour attirer l’attention. Elle n’a pu faire autrement que de refléter ses propres peurs, celle de manquer d’argent, d’être confinée. Parfois, même, a-t-elle transmis sa frustration à ses proches. Son regard sur la vie a été ainsi contaminé et a contaminé avec ses conseils empreints d'interdits et de peurs. En ces temps, il semblait exister toute sorte de non dits qui empêchaient d’être soi-même et d’aspirer au bonheur.

Avec un tel bagage, comment faire la part des choses? Si, rendu à l’âge adulte et lorsqu’on a acquis une certaine maturité, on ne se donne pas le droit d’être ce que l’on est sans ressentir une dose de culpabilité face à celles qui ne l’ont pas eu aussi facile que nous, aussi bien dire qu’on va traîner nos « bibittes » encore un bon bout de temps. Car la société change à la vitesse de l’éclair, mais il semble que les problèmes profonds restent les mêmes, où s’en développe de nouveaux pour s’adapter à une nouvelle réalité. On se lance à corps perdu dans ce qui a manqué, sans réfléchir au juste milieu.

La seule consolation que Jane a c’est lors d’une tempête de neige où la chaleur de sa chaumière est plus invitante que le travail à effectuer car je m’offre le droit de détester l’hiver farouchement, tant pis pour ceux et celles qui aiment ces sports qu’on ne peut pratiquer que dans la neige! Mon plaisir est parcimonieux puisqu'il est plutôt rare de voir une tempête de neige s’abattre les lundis matins. Mais vous pouvez m’imaginer en pyjama chaud, une tasse de café à la main, espionner ceux et celles qui n’ont pas le choix de sortir et d’affronter l’hiver pour aller au travail. Rien que d’y penser me redonne le courage d’aller étendre sur la corde à linge ma brassée de lavage!

jeudi 16 avril 2009

Les enfants d’hier versus ceux d’aujourd’hui

On a qualifié la prostitution comme le plus vieux métier du monde! Moi je dis que le plus vieux métier du monde est mère. C’est aussi le plus difficile et le moins valorisé. Mais les enjeux ont bien changé. Aujourd’hui, faire le choix de rester à la maison est le défi le plus grand qui soit. Premièrement, lorsqu’on ne peut compter que sur un seul salaire de nos jours, ça met de la pression. C’est que, voyez-vous, notre génération n’a pas appris à se serrer la ceinture. Ce sont nos parents qui avaient cette responsabilité. Le fait qu’on ne nous procurait pas tout ce dont nous rêvions et le fait que nous devions souvent faire un choix entre le nécessaire et le superflu en a frustrér certains de notre génération qui se sont jurés qu’un jour ils auraient tout ce dont ils avaient envie. On est devenu des voisins gonflables qui travaillons nuit et jour pour procurer à nos enfants le dernier IPod Touch, le dernier cellulaire, les derniers souliers de sport à la mode. Les enfants ne manquent de rien, sauf du nécessaire…que l’on s’occupe d’eux.

Avez-vous remarqué, lorsque vous sortez prendre une marche, que les rues sont vides? De temps en temps, il y a un enfant ou deux, par ci par là, jouant dans une entrée, sur un terrain. Bien sur, l’été, vous avez probablement plus de chance d’en voir dans une piscine du voisinage pendant qu’ils se rafraichissent entre deux joutes de Xbox. Alors que nous n’avions pas les moyens dans notre temps d’avoir des piscines, une maman emplissait son auto d’enfants et venait nous reconduire à la piscine municipale à 13h00, pour nous reprendre seulement à 17h00 et ce, au moins cinq jours par semaine. Le matin, on se retrouvait au terrain de jeux accomagnées par des monitrices et moniteurs qui organisaient des activités. Dans mon coin, alors que Cheetah et Cornélius avaient l’âge requis pour les activités des parcs, j’ai été témoin que la plupart du temps, ils étaient deux, seuls avec un moniteur et une monitrice. Il faut avoir la créativité bien grande pour ces jeunes adultes moniteurs d’organiser des activités avec seulement deux enfants. Ces moniteurs étaient présents qu’un ou deux après-midi par semaine dans le parc. Où étaient tous les enfants de la ville? Une bonne partie était en camp de jour, vu que les parents travaillaient. Une autre bonne partie était soit en vacances, soit en gang chez un ou chez l’autre selon l’envie de la console de jeux vidéos du jour, une fois chez un qui possédait la WII, une autre fois chez celui qui avait la Playstation3. Très rarement les enfants venaient chez nous, car nous n’avions pas la dernière console Xbox. « C’était plate » disaient-ils.

À l’époque, nous n'avions même pas les moyens d’avoir un ordi, encore moins Internet. C’était une récompense d’aller louer une heure de temps d’internet à la bibliothèque. Récemment, je suis retournée à la bibliothèque (car ma passion pour les mots ne s’arrête pas seulement à écrire). Quand j’ai demandé qui voulait m’accompagner, j’ai une fois de plus eu l’éternelle réponse blasée « c’est plate! ». Oui, mais il y a aussi des CD et des DVD, ai-je dit pour plaider ma cause. Devinez que fut leur réponse? « Pas besoin de CD, on a Limewire et ce sont tous des vieux DVD que possède la bibliothèque ». Ils n’auront bientôt plus besoin de la bibliothèque puisque les recherches que nous faisions jadis pour nos travaux scolaires sont maintenant disponibles pour eux au bout du clavier sur internet. Quelques mots-clés tapés dans un moteur de recherche et le tour est joué.

C’est devenu très difficile de les garder intéressés. Il faut leur trouver une passion. Si vous êtes comme moi, qui n’avez trouvé que votre passion sur le tard après avoir essayé d’innombrables hobbies, vous comprendrez mon inquiétude.

Les enfants d’aujourd’hui ont des chambres pleines de jouets tous plus colorés et intéressants les uns que les autres, que nous leur avons offerts à la sueur de notre front parce que, devant l’étalage, nous sommes tombés sous le charme étant donné la pénurie de notre temps, et s’ennuient encore à mourir. Qu’on ne se le cache pas, nos jeux les plus stimulants n’ont-ils pas été la maison qu’on a bâtie avec la boîte de carton du réfrigérateur et quelques planches, les vieilles robes à crinoline et les vieux souliers à talons hauts que nos mères nous donnaient, qui nous faisaient rêver qu’on était des princesses? Que dire des balades à vélos avec, accroché à une roue à l’aide d’un épingle à linge, un carton de cigarette. On avait l’impression qu’avec le tintamarre les yeux du monde étaient rivés sur nous.

Je ne vous cacherai pas comprendre que les jeux vidéos ne fassent pas nécessairement autant de tort qu’on le dit. Mais je me demande quelle sorte d’adultes la génération gadget va former? Quelle sorte d’enfants forgera-t-elle? J’observe mes deux singes et je me rends compte que le manque de stimulation (ou la trop forte stimulation des jeux vidéos) en font une génération blasée qui a une forte tendance à la dépression. Vont-ils apprendre à être bien avec eux-mêmes sans avoir une manette de jeux entre les mains? Vont-ils trouver une autre façon de se valoriser autrement que de se rendre au prochain niveau? Vont-ils figurer une autre manière de vanter leur mérite autrement que de nous casser les oreilles qu’ils sont passés au travers du jeu vidéo qu’on leur a acheté la veille?

Mes interrogations d’aujourd’hui tendent vers la base, mais je vous parlerai bientôt de cette menace bien réelle, autant au niveau sociologique que criminel, que représente internet pour nos enfants.

mardi 14 avril 2009

La technonouille et achat en ligne

Bonne nouvelle! (pour qui?) Cheetah et moi, Jane, avons réussi à commander en ligne des billets pour le premier match des séries du Canadien en vente sur internet seulement. Un magnifique cadeau de Pâques pour la gent masculine de la famille, ainsi que le grand-père (je lui cèderai avec plaisir mon billet…vous devinerez que je ne suis pas fan des HABS, ou du hockey en générale. Une sortie de gars se prépare pour la semaine prochaine.


Mais aujourd’hui, le sujet de ce billet ne sera pas sur les séries, mais sur la technologie informatique. J’en profite pour vous introduire à mon deuxième pseudonyme « technonouille », que je porte fièrement. Même que la semaine dernière, j’ai reçu une promotion de la personne- ressource qui me permet de me débrouiller (son pseudo sera Hope parce qu’elle me donne de l’espoir en ma capacité de débrouillardise avec la technologie). Elle m’a honorablement octroyé une ceinture jaune après avoir réussi à brancher mon ordinateur-portable avec le routeur sans fil de la maison. J’avais fièrement réussi, il y a plus d’un an, à installer un routeur sans fil. Tous peuvent s’y brancher en autant que je leur fournis le mot de passe.m Vous devinerez donc que j’avais même réussi à le sécuriser afin d’éviter de payer internet pour les voisins. À partir du moment où j’ai sécurisé le routeur, mon ordi n’a plus été capable de s’y brancher. Bref, pour reprendre les mots de Cornélius, à force de «gosser» après plus d’un an, j’ai fini par trouver l’endroit qui demandait le crochet qui manquait! Parce qu’avec Windows, c’est la manière de régler les problèmes, si jamais vous en avez un. La difficulté est de trouver l’endroit!


Je reviens sur le sujet du billet…bien que j’entende certains dirent «C’est cool de pouvoir acheter des billets sur internet, tranquillement assis dans son salon!», ce n’est pas aussi facile que cela en a l’air pour une «technonouille». J’utiliserai personnellement le mot « farfouiller » pour avoir l’air d’avoir plus de vocabulaire qu’un ado de deuxième secondaire. Quoi qu’il en soit, pour ma part, l’action de farfouiller se passe sans que je sache vraiment trop ce que je fais. Lorsque la réception d’une confirmation arrive sur mon adresse courriel, c’est là et seulement là que je suis absolument certaine que la transaction s’est bien passée.


Pour Noël 2008, j’ai reçu un certificat-cadeau virtuel de chez Archambault de Hope. Je l’ai mis de côté jusqu’en janvier, moment ou mon courage a été assez fort pour agir. À un moment donné, j’ai fureté sur leur site internet et j’ai trouvé quelque chose qui m’intéressait. J’ai commandé, en entrant le code et mon numéro de carte de crédit (car, vous le devinerez, une femme est incapable de s’en tenir à un montant fixe. Ça doit dépasser sinon son subconscient n’est pas totalement à l’aise). Mais je doute toujours, malgré la réception d’une confirmation sur mon adresse courriel, que l’article a bel et bien été expédié. Lorsque ma commande est reçue, je m’étonne des possibilités de cet outil qu’est mon ordinateur.


Il faut que vous sachiez que malgré mon âge, j’en ai vu passer de la technologie. J’ai obtenu un diplôme d’études secondaires en Sténo-Dactylo, ce qui implique que les dictaphones n’étaient pas encore à la mode. J’ai appris à dactylographier sur une «pioche». L’avènement de la dactylo IBM Sélectric était un outil qui facilitait grandement la vie des secrétaires. Quand j’en ai parlé aux singes, Cornélius en a conclu que la dactylo fonctionnait avec une «marguerite». Non, non, dans le temps, c’était une boule (les plus vieux savent de quoi je parle) qui permettait de changer le caractère. Je suis même une des première à avoir fait de l’entrée de données sur un ordinateur en 1982. Dans ces temps-là, on ne demandait aucun autre pré-requis que d’avoir son doigté car les ordinateurs n’existaient pas encore. Puis vint les ordinateurs qui fonctionnaient au «dos». Wordperfect sur un ordinateur 280 était le top. La technologie a changé à la vitesse de l’éclair. Il me semble avoir passé la moitié de ma vie à mettre à jour mes connaissances en informatique. Puis quand Windows est arrivé, ce fut la crème de la facilité (quand tu comprends le principe, bien sûr).


Donc, moi Jane, «La technonouille» je m'abstiens de demander aux singes des informations, car ils savent comment faire et n’ont pas la patience de le montrer aux vieux! Je me débrouille et donc, je suis autonome. Limitée, mais autonome! Et quand je suis dans un cul de sac, j’ouvre mon MSN et je dérange Hope…toujours prête à me donner un coup de mains et à régler les plus gros problèmes qui sont impossibles à comprendre comme la fois où des vidéos subjectifs ont été envoyés à tous mes contacts de Myspace (même à Cheetah). J’ai appris qu’on peut être piraté partout, même quand les contacts sont limités. J’ai appris de petits trucs simples qui m’ont permis d’en savoir plus et m’ont aidé à garder un contrôle sur ma vie virtuelle et d’être au-dessus dans ma vie professionnelle.


Il s’agit de regarder son ordinateur et de ne pas en avoir peur. Le pire qui peut arriver c’est qu’il vous laisse tomber. Mais d’habitude, c’est de votre propre faute. Désolée, Hope n’offre pas de consultation privée! Je sais que vous m’enviez…


Merci Hope pour tout ce que tu fais pour moi!

Réussir sa vie, ou réussir dans la vie?

Moi, Jane j'ai eu 46 ans en fin de semaine! Ouf, pour certains 46 ans est tout jeune, mais quoi qu’il en soit à cet âge on commence à prendre conscience du temps qui passe. Personnellement, il me semble que tout au long de ma vie ma conscience a été sensible au temps qui passe. Ce n’est pas tant physiquement, car je ne suis pas obsédée par le physique…au contraire. J'aime faire rire mes amies qui sont beaucoup plus conscientes que moi du physique en leur partageant mes deux trucs. Le premier pour remonter la poitrine…tu resserres les bretelles de ton soutien- gorge et lorsque nue, tu es consternée par l’image que l’autre reçois…arrange-toi pour être couchée sur le dos, dans cette position la loi de la gravité peut être défiée. Ces images désamorcent les trop nombreux soucis que le temps réussit à imprégner dans la tête des femmes.

Hier, une de mes meilleures amies (pour qui j’ai donné comme surnom La Rouquine) a téléphoné pour aller prendre un café. La Rouquine avait besoin de parler. Elle habite assez loin de chez moi et quand elle passe, elle ne manque jamais de me le dire pour qu’on puisse aller parler entre filles. Il faut dire que La Rouquine et moi sommes amies depuis l’école primaire, donc ce n'est pas les sujets qui manquent. Mais hier, c’est, une fois de plus, toute une prise de conscience du temps qui s’est emparé de nous. Non pas par nostalgie, mais plutôt que parfois nous avons un rendez-vous avec notre destinée. La Rouquine se trouve dans une situation aujourd’hui qui n’aurait sans doute jamais été prévue dans les années 1980. La Rouquine est tombée en amour avec un ancien du secondaire. Disons que pour vous expliquer, c’est que cet ancien n’était pas le plus populaire, le plus beau, mais un des plus prolifique quand il s’agissait d’apprentissage. Mes singes l’auraient qualifié de « bollé ». Mais la Rouquine m’expliquait que l’homme qu’il est devenu n’a strictement rien à voir avec celui qu’il était et l’image que les gens avaient de lui jadis. Mais ma pauvre amie Rouquine, à qui dis-tu cela? À moi qui a été victime d’intimidation depuis la troisième année du primaire, jusqu’à la fin du secondaire? J'ai toujours été différente et le temps m'a justement fait comprendre que ce sont ces différences qui m'ont valu le rejet de mes pairs au secondaire, mais c’était ma plus grande force qui faisait justement peur aux détracteurs, qui en fait n’étaient que des faibles.

Quoi qu’il en soit, cette nouvelle relation dans la vie de mon amie Rouquine…ou plutôt le rendez-vous avec son destin nous a permis de nous questionner sur le principe de réussite dans la vie ou de réussir sa vie. Pourquoi ne serait-il pas possible de réussir les deux? Car pour moi, la réussite est le juste équilibre de la vie familiale qui permet à chaque individu dans un couple de grandir et d’être le meilleur de lui-même. N’aimer n’est-il pas de souhaiter le meilleur pour l’autre, sans ressentir de danger pour son propre égo? Car laisse-moi te dire « Rouquine » que les astuces que j'utilise pour défier les lois de la gravité au lit n’ont sans doute jamais dupé Tarzan. Toutes les filles, plus jeunes et plus belles que moi se retournent quand Tarzan est présent. Tarzan a donc un choix à faire chaque fois. Garder l’équilibre de sa vie qu’il a pris plus de vingt-cinq ans à bâtir ou se laisser séduire par une fille qui n’a pas besoin de soutien-gorge pour faire tenir sa poitrine? J'ai misé sur l’intelligence de Tarzan. Si je doute un jour de Tarzan, cela voudra dire que je doute de mon propre choix. La vie est une aventure aussi dangereuse que de sauter en parachute. Pourtant, plusieurs d’entre nous n’hésiteraient pas à se lancer dans le vide pour avoir une sensation de liberté! Pourquoi ne pas choisir la vie sans se poser toutes les questions typiques que les filles se posent? Le pire qui pourrait arriver c’est d’atterrir dans la vie au côté d’un être respectueux des qualités féminines et qui complète à la perfection nos faiblesses. Saute Rouquine…ta merveilleuse chevelure de feu, au vent, sera un spectacle merveilleux pour nous qui t’attendons en bas. Tu n’es pas responsable des décisions que prennent les Tarzan de ce monde. Si leur vie n’est pas équilibrée, ils ont le droit de choisir eux- mêmes. C’est temps qui permet de bâtir un équilibre qui fait que quand le choix se présente, la décision se prend en fonction de la réussite de sa vie, ou de la vie en général.
Je t'aime Rouquine!

jeudi 9 avril 2009

Vendredi Saint!

Pour votre information, je suis née un vendredi saint, il y a près de 46 ans. Cette année mon anniversaire tombe précisément le jour de Pâques. Le jour de Pâques, chez nous, est une fête presque anarchique puisque le déjeuner consiste en un énorme gâteau au chocolat et une table pleine de chocolats de Pâques. Voyez-vous, depuis plusieurs années, nous avons instauré une tradition qui se résume à se priver de chocolat pendant au moins quarante jours (la durée du carême). C'était un genre de désintoxication car personne dans notre maison ne fête avec de la boisson ou de la drogue (étant donné que le chocolat n'est pas considéré comme une drogue). Au début, Belle-Maman était sous le choc! Quoi? Vous déjeunez au gâteau et au chocolat? Oui, parce qu'après, on vient bruncher chez vous et qu'on mange toutes sortes de bonnes choses! Il faut dire que le matin de Pâques est particulier et mes petits singes qui se sont privés rêvent de ma table de Pâques, autant que d'une main de bananes!

Il se trouve que d'année en année, ils rajoutent une difficulté à leur "carême". Cette année fut de ne pas jouer du tout aux jeux vidéos sur les consoles. Ils semblent avoir réussi. C'est pour vous dire que cette tradition instaurée risque de durer longtemps. Nous n'avons jamais, en tant que parents, forcé les singes à nous suivre. Nous avions commencé cette tradition bien avant que nos petits singes soient dans nos élans de créativité. En tant que couple, nous avions décidé qu'un temps d'arrêt de manger du chocolat ne pouvait qu'être bénéfique à notre corps.

Mais, il ne faut pas se le cacher, la fête de Pâques a presque entièrement perdu sa vrai signification. C'est une fête chrétienne avant tout. Les églises se vident et la marche du pardon (oui, oui, les singes il y a des gens qui se rassemblent et marchent d'église en église, comme un chemin de croix pour reconstituer en quelque sorte le vendredi de la mort de Jésus)...Je disais donc que la marche du pardon n'est plus ce qu'elle était non plus. Dans des clubs de marche hebdomadaire, il y a plus de participants! Mais ça, c'est un autre débat!

On continue!

Ce matin, j’ai beau me dire que ça va aller! Je me parle pour me calmer, pour me détendre en me disant qu’il y a de fortes chances que je ne me souvienne plus de ça dans quelques heures. Mais le quotidien revient toujours lorsque j’ai passé des heures à faire la lessive et que je me rends compte que les enfants ne prennent même pas le temps de se changer avant d’aller jouer dehors, comme je l’ai demandé (n’oublions pas que nous sommes le matin avant l’école). Ça donne comme résultat que quand je fais une brassée de linge, je frotte les chandails un à un parce qu’une balle pleine de bouette a abouti dessus (Je pourrais me faire payer pour faire une annonce de détersif!). Mais ce n’est jamais de leur faute…non, non, c’est sûr, c’est la faute de l’autre qui me l’a lancée! Le métier de ménagère, femme d’intérieur, n’est pas pour moi. Je suis tannée de répéter ce qui me semble aller de soi.

Ah oui, ai-je parlé de la culpabilité dans tout ça? Je me suis de plus fâchée parce que j’ai le pot du blender en mains (oui, je me suis gâtée en me faisant un smoothie ce matin) et je verse. Il faut comprendre que je suis dans Ma cuisine. Cornélius doit se laver les mains (dans Ma cuisine parce que c’est moins loin qu’ailleurs), s’excuse pour que je me tasse. Je verse et je me dis qu’il va bien voir que je verse et que j’ai un gros pot de vitre entre les mains. Il s’excuse encore, il faut qu’il s’essuie les mains et le torchon est accroché dans la porte ou je suis. Voyant que je ne bouge pas et que je verse…il s’excuse encore, plus insistant. Vous auriez fait quoi vous à ma place? Lui répondre, ben non mon tit-gars, c’est moi qui suis dans les jambes? Vous comprendrez que le ton est monté. Sont-ils aveugles ces ados?

Bon, c’est de ma faute, c’est moi qui voulais des enfants. J’ai eu deux garçons fantastiques. Mais je n’avais pas pensé qu’il y avait une possibilité que je me retrouve à temps plein à la maison. C’est certain que c’est mieux comme ça et laissez-moi vous dire que malgré ce qu’on dit et malgré ce qu’on voit, ce n’est pas parce qu’ils sont débrouillards qu’ils n’ont pas besoin de quelqu’un pour les encadrer. Le système scolaire est pourri depuis qu’ils ont tenté d’établir une réforme. On se retrouve avec des enseignants incompétents (et ce n’est pas sur eux que je jette le blâme parce qu’ils n’ont pas été formés pour ce genre d’enseignement). Résultat, ils ont droit à des sessions de formation sur les heures de travail (pas les journée pédagogiques). Si on fait abstraction des absences, saviez-vous qu’en secondaire deux, ils ont intégré des classes avec des enfants qui ont des troubles de comportement? Quand mon fils me parle de ses cours, c’est pour me dire quelle connerie untel a fait dans la classe et ce, au quotidien. Alors, lorsque je reçois un bulletin et que la note de mon fils se situe en-dessous des 70 et qu’il est beaucoup au-dessus de la moyenne de la classe, je me pose des questions. Quand le professeur te dit que la raison est qu’un certain nombre d’enfants ont eu zéro, tu te poses des questions. Zéro? Zéro comme rien? Genre, aucune réponse de bonne dans un examen? C’est là que tu apprends que l’intégration ne se fait pas juste dans les classes d’art plastique ou d’éducation physique, mais en science aussi. Alors, tu te plains…à qui? Au principal qui me semble le plus apte à écouter. La réponse du principal…Madame, c’est mon école et c’est moi qui la gère et les parents n’ont rien à redire sur les décisions qui sont prises ici avec le conseil d’établissement.

Alors, si les statistiques de décrochage vous faisaient peur il y a quelques années, attendez de voir les prochaines. La réforme, pour votre information, est rendue en secondaire 4. Vous avez bien entendu, ils n’ont pas encore terminé de l’implanter. Les penseurs y pensent encore! Ils ne savent même pas quels critères du secondaire 5 seront requis. Comme réponse, ils ont dit en réunion…on traversera le pont quand on arrivera à la rivière. Puis le CEGEP implantera sans doute des cours de mise à niveau. Donc, si votre enfant est "bollé", vous êtes en affaires, sinon vos enfants risquent de s’user le fond de culotte sur les bancs du CEGEP! Les penseurs du ministère croient peut-être qu’il sera plus motivant pour les enfants de décrocher au CEGEP, plutôt qu’au secondaire. En tout cas, ils auront gagné leur pari, les statistiques de décrochage n’auront sans doute pas empiré puisqu’il sera possible de se rendre en secondaire 5, même si vous n’avez qu’un secondaire 1 en mathématique. Pour la mise à niveau, ils nomment cela un pont. Faire un pont entre le secondaire 5 en mathématique et le CEGEP. Je crois comprendre la réponse de traverser le pont quand on arrivera à la rivière!

Je me bats depuis la maternelle parce que Cheetah suit cette réforme. J’ai la chance d’être présente et j’ai la chance d’avoir une excellente communication avec mes enfants. Je suis loin de dire que tous les professeurs sont incompétents, au contraire. Mais la réforme n’est pas le moyen d’enrayer le décrochage. Il nivelle vers le bas, et encore là, il empêche ceux du bas de monter vers la moyenne.

Je relis cette rubrique qui m’a fait du bien et me je dis qu’il faudrait que je la partage. Je suis gênée. Pourtant, les gens n’arrêtent pas de me dire que je suis douée pour écrire. Est-ce que mes mots pourraient faire du bien à d’autres mamans? À d’autres femmes? À mes amies qui veulent un enfant? Je le publie sur quel blogue? J’en aurais des choses à vous dire sur différents sujets, les enfants, la vie de couple, le marché du travail, la famille…bref, la vie au quotidien. Suis-je capable de vous entretenir sans vous perdre en cours de route? Est-ce possible que mes opinions partent des débats? Mon but n’est pas de froisser quiconque, mais de faire réfléchir. Alors, si vous n'êtes pas d'accord, ne vous gênez pas pour me donner votre point de vue. Parfois un point de vue que l'on n'avait pas considéré peut nous faire changer d'idée. Beaucoup de questions me viennent en tête. La peur me paralyse. Mais il faut que le fasse parce que j’en ai envie depuis des siècles (bon, je ne suis pas si vieille que ça, mais pour moi ça semble venir d’une autre vie et il me semble que j’aurai manqué ma vocation si je ne le fais pas). Donc, je pèse sur le piton...publier le message en prenant une grande respiration.

Bonne journée

mercredi 8 avril 2009

Cool Mom!

Tout d'un coup, ce matin, j'ai décidé de publier un blog. Une idée de fou vous direz? Tarzan a depuis longtemps compris que son épouse frisait la folie! Mom et Pop sont les pseudos qu'utilisent mes deux singes de 16 et 13 ans. Je dis mes deux singes...parce que j'aime les singes, ils me font bien rire. D'accord, eux vous diraient que s'ils sont des singes, je suis une guenon!!! Donc, vous m'appellerez Jane. Le pseudo de mon ado de 16 ans sera Cheetah et celui de 13 ans sera Cornélius (de la planète des Singes). Les enfants d'aujourd'hui sont allumés et ils ont la réplique facile. Ça prend presqu'un diplôme universitaire pour savoir comment agir avec eux! Cela étant dit, je suis retournée à l'université en intervention psychosociale. Je me suis outillée d'aplomb pour les comprendre. Est-ce que ça a aidé? Pour savoir pourquoi ils agissent comme il le font...oui, mais ça ne donne pas de réponse sur ce que devrait être notre manière d'agir avec eux. Dans le C.V. d'une mère, il devait y avoir comme qualité...créativité...à puissance 10.

À bientôt